Bonjour à tous!
Les délais s'allongent à mesure que la to-do list s'embouteille à l'aube des vacances. Tout va bien, tout le monde y passera quand même, et chaque fois que je travaille sur l'un de ceux-ci, je me souviens pourquoi j'avais voulu donner la paroles à tou.te.s sur ce sujet, tant les réponses sont diverses, familières, et intéressantes.
Aujourd'hui nous accueillons sur le site Célia ou CM Deiana et son projet tentaculaire vampirique. Bonne lecture!
Les projets tentaculaires - Célia Deiana
1. Bonjour, qui es-tu ?
Bonjour ! Je suis Célia, nom d’auteur CM Deiana.
2. Peux-tu te présenter rapidement ?
Je suis auteur et militant queer.
J’ai publié plusieurs nouvelles en format papier et en numérique, dans les genres de l’imaginaire.
Je m’intéresse beaucoup à la question de la représentation des genres (en termes d’orientation et d’identité) dans ces mêmes littératures.
J’ai auto-publié un roman de l’imaginaire, Gretel, et je publie régulièrement des textes originaux sur mes comptes Plume d’Argent et Wattpad, notamment une série de romance lgbt contemporaine.
J’ai participé également à la création de l’association FantastiQueer.
3. Quel est le nom de ton projet tentaculaire, s’il a un nom ?
« Les Chasseurs »
Il s’agit d’une série fantastique à tendance ésotérique. Avec des vampires.
5. Quel est son type ?
Pour l’instant c’est un roman. Si tout se passe comme je le souhaite, ce sera aussi plusieurs recueils de nouvelles, un livre illustré et au moins un roman graphique.
Il y a un spin-off d’enquêtes paranormales.
Je veux montrer au monde entier que 1. Je suis un génie ; 2. Les vampires sont cools.
Plus sérieusement, ce projet c’est mon bébé, ça fait vingt ans que je le traîne et qu’il mûrit, mes personnages sont littéralement des parties de moi et de mes expérience passées.
Il est en cours d’écriture. Le premier volume est achevé, le deuxième (recueil de nouvelles) en cours d’écriture.
2003, j’ai découvert Anne Rice et j’ai envoyé ma première nouvelle à un fanzine. Elle a été publiée, et elle met en scène un des personnages principaux du projet. Ensuite ça a continué à grandir dans ma tête.
9. A quel moment tu as su que c’était un projet tentaculaire ?
Quand je me suis rendu compte qu’une seule trilogie ne pourrait pas suffire à gratter le seul vernis de cet univers.
10. Comment on travaille un projet tentaculaire ? Quels sont tes outils, tes méthodes…
HAHAHAHAHA !!!!
Ah la question n’est pas une blague ?
En gros je me suis fait la main d’abord sur des projets courts. Je savais que me lancer dans un cycle tout de suite n’aboutirait pas (j’ai essayé) parce que je n’avais pas les outils, pas la capacité de concentration nécessaire, par de « plan » établi. J’ai donc écrit plus d’une trentaine de nouvelles, j’ai beaucoup lu (des œuvres très variées en genre et en style), j’ai écrit deux romans. J’ai aussi appris à construire et corriger un texte.
Il se trouve que malgré tout ce travail ce qui a été le plus déterminant ça a été d’atteindre une maturité nécessaire à la création de ce projet (mon premier essai à 24 ans était… l’équivalent de Stephenie Meyer)
J’ai donc écrit et corriger le premier volume. Il a été envoyé et refusé par un premier éditeur, avec lequel je vais discuter (j’ai eu le temps d’apprendre à considérer mon travail d’auteur comme un travail professionnel)
J’ai appris à savoir ce que je voulais et je suis en train de construire une lettre d’intention pour deux ou trois autres éditeurs qui seront plus à même d’adhérer à une forme littéraire plutôt expérimentale.
Quoiqu’il advienne, le fait de faire une présentation « froide » me permet de cadrer le bout de projet qui est intéressant à l’instant T, et d’éviter de m’éparpiller entre les multiples tentacules du-dit projet.
La nécessaire obligation d’hyper cadrer ce projet sinon il va éclater. Alors que sur mes autres textes je ne le fais pas. J’ai un point A et un point B, c’est tout ^^
12. Où en es-tu ?
Comme dit, premier roman de la trilogie de base finie, et premières prospections auprès d’éditeurs. Et j’ai deux bêta/pompomgirls donc ça c’est cool aussi.
13. Et si un jour tu finis, publication ou pas ?
PUBLICATION !
Des fois je sais pas.
Des fois je me rappelle des retours sur ce premier roman et ça me motive.
Et puis il FAUT que j’écrive cette histoire.
Tout le temps des doutes.
16. Un pitch pour la fin ?
C'est d’abord l’histoire d’un homme qui s’enfonce dans des comportements autodestructeurs après la mort de sa famille, massacrée par une horde de vampires. Il travaille pour une organisation qui pourchasse et massacre toutes les créatures surnaturelles qui vivent parmi nous. Ça lui va. Jusqu’au jour où il se voit confier la garde de sa petite fille, future puissante sorcière, et dont les pouvoirs sont héréditaires.
Ces pouvoirs ne viennent pas de sa mère.
Oups.
Et voilà! C'est tout pour ce vendredi, mais on va essayer de rattraper le retard. Dans tous les domaines, si si. N'hésitez pas à réagir auprès des concernés quand les projets vous plaisent ou vous parlent! C'est toujours motivant et la motivation, dans un projet tentaculaire, c'est la clé.
On se retrouve très vite pour un.e nouvel.le auteurice!
Mélanie Guyard - Andoryss